Apéricube de Bel

Les jeux de questions-réponses des emballages d'Apéricube ont semé la zizanie pendant l'apéritif de L'énervée.

Bœuf Sensations de Felix

L'énervée se demande pourquoi Félix ne commercialise pas les saveurs « souris » ou « oiseau » pour leur pâtée.

100% mie de Harrys

L'énervée a fait ses comptes et réalise qu'elle a payé plus cher pour avoir moins de pain de mie Harrys.
 
 
100% mie de Harrys

Barilla France S.A.S.
Service consommateurs Corinne Beauchamp
Rue du Grand Pré - BP 193
36004 Châteauroux Cedex

Objet : réclamation auprès de vos services suite à l'un de vos produits « 100% mie de Harrys »

 

Madame, Monsieur,

Possédant des gencives assurément délicates et ayant souffert d'une gingivite il y a peu, force est de constater que je trouve un certain réconfort dans votre pain de mie tranché sans croûte. La douceur de ses portions sont une bénédiction pour ma cavité buccale sensible. Vous devez savoir que, pendant de longues années, j'ai moi-même découpé avec soin les croûtes de votre pain. J'ai donc été agréablement surprise, un jour, de découvrir cette déclinaison de votre produit dans les rayons de mon supermarché favori. Je me suis empressée de procéder à son achat sans même regarder le prix. Grand est le mal qui m'en a pris.

J'en arrive à l'élément déclencheur de la rédaction de ce courrier. J'étais, la semaine dernière, en train de me consacrer à l'établissement de ma comptabilité personnelle. En compagnie de ma fidèle calculatrice à ruban encreur, je pianote frénétiquement les chiffres, représentant l'intégralité des dépenses du ménage que je contrôle d'une main de maître, sur le clavier. C'est en frappant avec confiance la touche donnant le résultat que je découvre un nombre différent de celui que j'escomptais. Je cherche quelques instants la raison de cette augmentation conséquente et réalise sur-le-champ que l'achat répété de votre produit en est la cause directe.

Je sors intérieurement de mes gonds : comment est-il possible que votre produit auquel vous n'avez fait qu'ôter la croûte soit vendu plus cher ? En y réfléchissant, le bon sens voudrait que votre produit soit moins onéreux de par l'absence de son manteau. Comment justifiez-vous cet écart de prix ? La seule explication qui semble plausible, à mon sens, est que vous nous facturez le processus de coupage de la croûte de votre pain. Mais, après tout, est-ce le même pain ? Vos deux produits sont-ils fabriqués dans la même usine ? Dans ce cas-là, réalisez-vous des économies d'échelle ? Sinon, en quoi vos deux pains sont-ils différents ? Enfin, que faites-vous de cette croûte découpée ? La revendez-vous sous forme de chapelure ?

Afin de m'aider dans la résolution de toutes ces questions qui me trottent dans la tête depuis la découverte de ce gouffre budgétaire dont je suis victime, vous aurez l'amabilité de me faire parvenir un comparatif des deux plans prévisionnels financiers de ces deux produits.

Dans l'attente de la réception de vos documents, je vous prie de recevoir mes salutations les plus décroûtées.

L'énervée

Barilla France S.A.S.
Service consommateurs Corinne Beauchamp
Rue du Grand Pré - BP 193
36004 Châteauroux Cedex

Madame,

Nous faisons suite à votre réclamation concernant nos produits 100% Mie Harrys.

En effet, le prix de vente de notre produit sans croûte peut parfois dépasser celui de notre produit avec croûte. Notamment du fait que, comme vous le soulignez, une étape de process supplémentaire est nécessaire, induisant des coûts énergétiques et de main d'oeuvre.

Par ailleurs, les croûtes éliminés sont autant de matières premières non valorisées (donc coût de revient supplémentaire). Ces croûtes sont en effet destinées à l'alimentation animale dans un souci de responsabilité environnementale.

Enfin, l'ensemble des acteurs de la chaîne de distribution ont un impact significatif sur le prix final de vente dont nous ne maîtrisons, de ce fait, pas l'intégralité.

Espérant avoir répondu à votre attente, et afin de vous remercier de votre confiance, veuillez trouver ci-dessous un bon d'achat. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si besoin, et vous prions de croire, Madame, en l'assurance de nos sentiments les plus distinguées.

Service consommateurs Harrys

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2 réactions

  1. Madame l’Enervée,

    Je suis une lectrice assidue de vos correspondances et je crains que vous n’esquiviez les vrais problèmes. Je surveille, à sa demande, votre facteur, suite à vos étrennes sous forme de yaourts à la cerise, le pauvre a été arrêté. Il me certifie que Harry’s (comme Jacquet) vous a envoyé une 2e lettre que, fourbement, vous nous cachez. J’ai fait enregistrer sa déposition chez maître Enfoirius, huissier respecté.

    Sachez, Madame, que j‘ai, à ma disposition, des chevaux de frise, les recommandés pour Ginette Mathiot, Françoise Bernard, François Regis Gaudry, Michel Bras sont prêts. Je ne me suis pas battue pendant 27 ans avec mon feu mari, pour rien. Comme j’aimerai que vous fûtes veuve : vous auriez eu le dernier mot ! Quoique feu mon mari m’ait fait un enfant dans le dos (une dénommée Cynthia ni charmante ni intelligente mais vulgaire en diable) découvert lors de la séance chez le notaire, (mes brochettes de whiskas ayant un peu hâté sa fin proche, faites gaffe à Minouchette). Il ne m’a laissé que des charentaises, trop grandes, gagnées à un loto. J’ai interrogé tout le monde chez Casino, super U, j’aime beaucoup Daniel Prévost, dans ma prime jeunesse, quand j’avais une 50ai d’années, j’aimais regarder « le petit rapporteur ». Au Supr’U, personne pour me renseigner, comme vous avez des connexions avec Jacquet et maintenant, Harry’s, je ne me contiens plus, merde ! Vous devriez partager la vraie recette et enfin la partager. Soyez altruiste ! 6 cm, c’est pour les œufs de von Apfelstrudel, Mr Bartello n’en vend pas des comme ça (je tiens à votre disposition, l’adresse de Monsieur Bartello, maraicher du tout Trifouillis les Oies). Je ne voudrais pas apparaitre menaçante mais j’ai soudoyé votre nouveau facteur (je lui donne mes graines de moutarde) et hacké votre boite mail, c’est une 1er étape, naturellement, allez cracher le morceau.

    Comment fait on de bonnes mouillettes ? Vous beurrez puis coupez ou coupez puis beurrez, telle est l’angoissante question ? Mes journées démarrent mal car, tel Buridan, je suis incapable de départager les 2 façons d’envisager la vie. Si vous êtes déjà amère, vous nous laisserez dans l’ignorance alors que nous sommes des milliards à vous suivre, si votre blog a une visée mondiale, votre réponse pourrait être rapide, ouf !

    A très vite

    L’irritable

  2. Bonjour L’irritable,

    L’énervée a effectivement relégué ses yaourts à la cerise à son facteur, comment le savez-vous ? En revanche, soyez assuré qu’elle ne garde pas de courriers pour elle puisque je suis moi-même en charge de tous les lui chiper pour les publier sur le blog.

    L’énervée n’a aucune connaissance des personnes que vous citez mais elle reconnaît volontiers la persistance de votre combat avec feu votre mari qui avait, paix à son âme, l’outrecuidance de mener une double vie. Elle ne souhaite pas non plus le pire à son ancien partenaire de vie. Elle comprends toutefois votre désarroi face à l’envie de connaître cette fameuse recette.

    Après moult demandes à des personnes très hautement placées, elle connaît effectivement la meilleure façon de procéder : il lui a été raconté qu’il suffit de mettre en place un calcul très simple concernant le nombre de mouillettes qu’il est possible de faire avec une tranche de pain en comparant les deux méthodes et de diviser le temps qu’il a fallu mettre par ce nombre.

    Ainsi, si vous prenez une tranche de pain de mie classique carrée de type Harrys (puisque malgré toute la bonne volonté du monde, six centimètres pour une tranche de pain de mie ne sont bien évidemment pas assez), vous pouvez aisément couper une huitaine de mouillettes (trois coupes dans un sens, une au milieu dans l’autre). Concernant le temps maintenant.

    La première méthode consiste donc à beurrer d’abord l’entièreté de la tranche de pain de mie. Comptez aisément deux secondes pour prendre le beurre avec le couteau et cinq pour la répartition homogène sur la tranche de pain. Répétez l’opération trois fois et vous obtenez un total de 21 secondes. Ensuite il faut couper : ajoutez donc à cela le temps d’une seconde par coupe, l’on obtient alors 25 secondes, divisé par huit égalent 3,1 secondes par mouillette.

    La deuxième méthode consiste alors à couper d’abord puis beurrer ensuite. Reprenons les quatre secondes de la coupe. Ajoutez à cela deux secondes pour prendre le beurre avec le couteau par mouillette. Rajoutez également deux secondes de beurrage par mouillette et le total est de 36 secondes. Ramenées par mouillette, cela représente 4,5 secondes.

    La première méthode étant plus rapide, elle est donc privilégiée par L’énervée qui n’aime pas perdre son temps et apprécie pouvoir mettre en place des stratagèmes pour améliorer son confort du quotidien.

    En vous remerciant pour votre visite sur le blog et au plaisir de vous y revoir.

    Bien à vous.

Et vous ?

Hey ! On se suit ?